Hautbois Selmer Paris, Série 39 & Cor Anglais Selmer Paris, Série 45.
Etrangement j’ai toujours rêvé d’avoir ce hautbois.
A l’école de musique, vers 1988-89, des posters sur les murs s’affichaient jusque dans les escaliers. Parmi ceux-ci, il y avait en un avec un très beau basson et des hautbois Selmer Paris. 😃
Série 39 de mémoire. Cet instrument faisait vraiment très soigné, complet et me semblait peut-être supérieur à d’autres marques en termes de finition sur le clétage. Sa clé de Fa gauche était une vraie beauté.
Selmer Paris était une référence en clarinette et l’est toujours. Mais ce hautbois, je ne l’ai jamais essayé…
Peut-être était-ce une casserole en réalité ? Je l’ignore. 🤔
En 1990 j’ai eu la chance d’avoir en prêt un cor anglais Selmer flambant neuf. Série 45 je crois. Il était magnifique dans son étui à l’intérieur rouge vermillon ! Le bois était splendide.
J’ai l’impression de voir encore les veines de son pavillon dans ma mémoire et de sentir l’odeur du neuf ! Malheureusement je jouais très faux avec. Trois ans de hautbois au compteur, pas d’aide pour les anches… Peut-être un autre bocal aurait il suffit ? Ou alors c’était moi le problème. Très probablement ! 😅
Avec lui j’avais joué le second mouvement de la 9ème de Dvorak mais il me semble vous avoir déjà raconté cette anecdote, cette expérience un peu douloureuse où, tout jeune musicien enthousiaste, j’avais eu la sensation d’exploser ce jour là en plein vol façon Challenger… Seul….malgré l’orchestre, à force de jongler entre hautbois et cor anglais. 🤕 😏
Aujourd’hui en apercevant cet instrument d’occasion, les souvenirs refont surface comme de petites bulles, certaines légères et d’autres plus lourdes.
Depuis toutes ces années, la curiosité et l’envie demeurent d’autant plus facilement qu’un certain poster repose encore chez moi après avoir été si longtemps accroché sur les murs de ma chambre d’adolescent…
Alain et ses roseaux enchantés 