Aria de Eugène Bozza dans une version pour cor anglais et piano
Si on m’avait dit un jour que l’un de mes articles mentionnerait le nom de Bozza… Je vous aurais ri au nez (et pas riz au lait…). Et encore ! Je suis poli. J’aurais plutôt eu envie de vomir. Disons qu’avec cette intro, le décor est posé. Bon appétit ! 😅
Les goûts, les couleurs… On ne vas pas refaire le débat. C’est ainsi.
En ce qui me concerne, Lajos Lencsés m’a toujours surpris quand il disait dans une interview ne pas comprendre l’engouement pour Pasculli en disant que c’était de la musique de 2ème catégorie. Je suis d’accord pour dire que l’intérêt réside essentiellement dans le plaisir technique et digital quoique certains passages sont réussis mais ensuite quand je l’entends jouer et enregistrer du Bozza, là je me dis : mais c’est de la musique de 20ème catégorie !? 😱
Je ne cherche pas à vous convaincre ni à savoir si vous êtes pour ou contre moi car seul un Sith est aussi absolu… Mais Bozza c’est de la m…. Toujours les mêmes stéréotypes, une intro lourdingue avec un langage modal puis c’est parti pour les cadences à l’esprit improvisé et incantatoire puis vient un thème cul-cul la praline.
Bon maintenant que j’ai posé les pieds dedans, je vais bien ramer pour vous vendre la suite de mon article ! 🤣
Si vous êtes fin psychologue, vous vous dites peut-être que j’ai une dent contre lui.
Mais non ??? C’est pas mon genre !!!🤓 😁👍
Franchement ! Bozza, Prix de Rome et Ravel, cinq gifles (et non pas cinq oiseaux du paradis…vu qu’ils sont trois). 🤓 Y’a pas comme une c…ou…rge dans le potage ??? Entre les deux pourtant, il n’y a pas photo.
Bozza, pour moi c’est l’ennui mortel des années « conservatoire ». Chaque niveau à son Bozza pour l’examen. J’en ai soupé jusqu’à plus soif. Bon, il y a bien moyen de faire de la musique et de jouer ça subtilement… Mais les prouts, pardon, les profs que j’avais choisissaient ces oeuvres pour les gammes, les arpèges, le détaché et si possible des passages avec plein de dièses et de bémols. 🙄
Les exam’s étaient rarement le moment de vérifier si tu pouvais être musical mais de voir si on pouvait te piéger sur la technique du moins quand Pierlot ne dormait pas. C’était le bon temps. Celui où je me suis fait mettre sur la touche au DPS, le degré préparatoire suppositoire ou… supérieur parait-il. Et vous savez avec quoi ? Ben du Bozza pardi ! 👍🍾🥳 🤣
On dira que Bozza était le régional de l’étape comme ils disent au Tour de France. Il était directeur du conservatoire de Valenciennes… Avec des profs qui y sont ou qui en viennent, ceux qui le connaissent et tous les autres qui prétendent le connaître : ça faisait une sacré brochette dans le secteur. Du coup, difficile d’échapper à ses oeuvres.
Une seule, que l’on ne m’a pas imposée, à trouvé grâce à mes yeux. Elle a bien un immense défaut pourtant : être écrite pour saxophone 😅 mais ça peut se gommer, c’est un détail … Un accident de parcours. Cette oeuvre, c’est l’Aria qu’il avait dédicacée à Marcel Mule en 1936.
C’est une belle cantilène, plaintive et lyrique qui évite les écueils que je lui ai reprochés plus haut. Une musique sensible et colorée que j’ai eu beaucoup de plaisir à jouer ici au cor anglais et une lecture en Ut 4ème 😁
On retrouve d’ailleurs le thème de l’Aria dans ses… 18 études pour hautbois. Mais l’oeuvre ne nous est pas destinée. Notez qu’elle aurait pu l’être en partie. Il existe des versions pour clarinette mais aussi pour flûte. J’avoue que – des 3 – la clarinette est ma préférée. Les goûts, les couleurs… Bis repetita placent 🙃
J’ai toujours trouvé cette oeuvre à part avec un petit quelque chose… Un je ne sais quoi de reminiscent … Sans jamais trouver quoi. Et c’est en préparant mon enregistrement et cet article que j’ai enfin trouvé ! Eureka !
Enfin… Merci surtout au forum de…Saxophone sur lequel j’ai été pourrir mon historique Google sans VPN 😱 Arrrrgh !!!!!!!!! Et sur lequel j’ai trouvé les indices puis la réponse !!!!!!!!!!!!!
BACH
3ème mouvement de la Pastorale en Fa Majeur BWV590 😶
Je comprends tout. Mais quel FDP (fils de professeur) ce Bozza ! 🙄 Allez, je pardonne !
PS : Ecoutez à 6’46 😉