Entretien du hautbois, coller un liège amortisseur
« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ! »
Avec le hautbois – et ce n’est pas la 1ère fois que je le dis – nous sommes souvent bien plus proches de l’Enfer que du Ciel !
Lui comme ces fichus roseaux sont des êtres animés de mauvaises intentions qui ne répondent qu’à une seule loi : celle de l’emmerdement maximum et Murphy est rarement là pour nous aider.
C’est ainsi qu’à la veille de mes vacances un petit liège sous la correspondance de trille entre les deux corps à décidé de se décoller. Un lambeau avait tendance à se plier ce qui augmentait l’épaisseur sous la correspondance et rendait l’action du trille plus difficile.
N’écoutant que mon bon coeur (Andouille va ! 🙄) j’ai souhaité changer ça avant de partir. L’erreur fût surtout d’essayer une nouvelle colle tous supports qui ne … colle rien du tout, un liège fichu et du temps de perdu.
Donc contrairement à Baudelaire, inutile d’aller chercher l’inconnu à moins d’être masochiste… Une bonne néoprène et roule ma poule !
Là où je suis un peu plus contrarié, c’est que je change sur mon Moennig des lièges improbables comme ces correspondances. Ok ce n’est pas impossible mais je n’ai jamais changé ça jusqu’alors sur le moindre de mes instruments. Précédemment c’était celui entre les 2 anneaux du plateau de Ré grave ou le dessous des clés Do, Do# et Mib graves… Bref ! Murphy disais-je.
Alain et ses roseaux enchantés 