Faire une anche de hautbois, gratter une anche, régler la machine à gratter
J’ai reçu il y a peu de temps mon ajusteur pour régler la lame de machine à gratter Reeds’n’Stuff. Comme j’ai eu déjà l’occasion d’en parler je serai ici assez bref sur mon retour d’expérience.
Ayant du temps libre devant moi et un peu de soleil rendant la matinée bien agréable, j’ai entrepris de l’essayer. Ma lame n’avait pas besoin d’un réel aiguisage mais vu que je devais la démonter… Autant en profiter pour la faire passer sur ma pierre japonaise quelques instants. 😉
Après avoir démonté la poignée de la machine, l’adaptateur vient prendre place sur la machine. L’usinage est de qualité et l’ensemble se place aisément. Il convient ensuite de le serrer sur la machine.
L’aiguille n’est pas alignée sur le zéro : il faut donc régler le cadran dans ce but.
La suite est moins aisée car cet indicateur laisse moins de place pour accéder à l’emplacement de la lame et il faut vraiment être prudent pour la positionner et ne pas l’abimer.
L’ensemble alourdit le « chariot » de la machine et il me faudrait presque une 3ème main pour le maintenir en place pendant que les 2 autres procèdent au réglage de la lame !
Pour le réaliser il suffit de desserrer légèrement l’écrou avec une clé Allen de sorte que la lame soit maintenue tout en permettant à celle-ci d’avancer. Une fois que la lame atteint le palpeur il faut avec le tournevis la faire avancer avec précaution pour lire une mesure entre 2,5 et 3 puis resserrer la lame.
L’ajusteur doit être retiré avec prudence une fois de plus. J’ai ensuite mesuré les quelques copeaux que je me suis amusé à produire avec une anche déjà montée et sur le comparateur j’obtenais des résultats compris entre 5 et 6/100èmes ce qui est recommandé.
En conclusion :
Cette accessoire m’a permis de régler ultra rapidement la lame en un rien de temps et sans prise de tête : ce n’est pas négligeable ! 😂
Toutefois j’insiste sur la précaution pour le manipuler, lui et la lame !
Reste un dernier point… le prix comme toujours : 149€ 😕
Mais quand on aime… On ne compte pas ! N’est-ce pas ?
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